Terre adoptive de ses parents, Firmin Fernandez va passer sa vie à faire des allers-retours avec la France avant de finir par s’y installer définitivement. Il décédera d’ailleurs à Paris en 1994 à l’âge de 63 ans, emporté par un cancer. En effet, fils d’agriculteurs espagnols, volontaire et doué pour les études, il a connu un destin professionnel unique qui l’a amené loin de ses terres, sans pour autant lui faire oublier.
Engagé dans l’armée de l’air, il part rapidement au Tchad, avant de partir pour la guerre d’Algérie. À son retour et après s’être marié, il est alors nommé capitaine de la base aérienne de Madagascar. Il y restera trois ans, avant de rentrer en France. Une opportunité de carrière le fera ensuite partir au Venezuela pour occuper les fonctions de directeur général de la filiale de l’Office français d’exportation de matériel aéronautique. Pour cela, il quitte l’armée où il a atteint le grade de commandant et s’envole avec sa famille vers l’Amérique du Sud.
Firmin Fernandez n’en oublie pour autant pas la France. Tous les étés, ce sont sur les terres de son enfance qu’il aime à amener sa famille, à Saint-Cyprien dans le Roussillon. Ce retour aux sources est alors l’occasion de se rappeler ses origines modestes et de transmettre à ses enfants ses valeurs humbles et de respect, loin du faste de sa nouvelle condition sociale.
De retour à Paris à la suite des émeutes étudiantes de 1989, Firmin il décède à Paris en 1994.